Recueil de données

Recueil de données

Recueil de données au niveau national et régional

  • Une base de données nationales pour les principaux bioagresseurs du blé a été constituée. Elle servira par la suite à l’évaluation du modèle.

Elle doit regrouper des résultats croisant et recoupant des données sur les pratiques culturales et les bioagresseurs du blé. Les données collectées doivent permettre de fournir :

- Des valeurs d’entrée du modèle (ou variables explicatives) se décomposent selon 3 modules : le pédoclimat, les pratiques culturales et l’environnement biologique.

- Des valeurs de sorties du modèle (ou variables expliquées) en terme de sévérité finale pour chaque bioagresseur retenu.

Dans un premier temps, le travail a consisté à inventorier, recueillir et classifier les données existantes au niveau national puis à les sélectionner  selon un cahier des charges établi d’après les  exigences  du modèle (Cholez, 2011). Un travail de compréhension et d’homogénéisation des données a été nécessaire afin de pouvoir les utiliser comme valeurs pour le modèle. Par la suite, les variables quantitatives  ont dû être traduites en variables qualitatives pour être intégrées dans les sous-modèles.

Cette base de données a été constituée à partir de résultats expérimentaux provenant de centres de recherche ou d’expérimentation, d’instituts techniques, d’associations et  groupements d’agriculteurs, d’entreprises (coopératives ou privées), de réseaux formalisés ou informels.

  • Cette base de données nationale, constituée à partir de résultats non conçus dans le cadre de la démarche IPSIM donc souvent incomplets ou inadaptés pour certaines variables, a été complétée par notre propre dispositif d’acquisition des données régionales.

L’objectif était de balayer un maximum de situation de production c'est-à-dire d’explorer une large gamme de pratiques croisée à une large gamme de milieu. Pour compléter notre jeu de données destiné à la validation du modèle, nous avons donc choisi de mettre en place, un réseau régional d’observation de parcelles d’agriculteurs en Midi-Pyrénées (et Languedoc-Roussillon), afin de réaliser des enquêtes sur les pratiques culturales et des diagnostics sur les bioagresseurs. Ces diagnostics se sont en général réalisés en synergie avec des réseaux locaux existants.